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Montargis mérite son nom de " Venise du Gâtinais ". Baignée par le Loing et ses affluents, par le canal de Briare, le canal du Loing et le canal d'Orléans, l'eau coule de toute part et structure la ville. La ville est dominée par son château féodal construit à partir du XIIème siècle.
La confiserie Mazet garde précieuse la recette de la fameuse praline. L'église paroissiale de Sainte-Madeleine fut commencée au XIIème siècle. |
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La passerelle Victor Hugo construite par Eiffel. |
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Au nord de Montargis, à Chalette-sur-Loing, le canal de Briare et le canal d'Orléans se réunissent avec le canal du Loing. Des trois seul le canal d'Orléans n'est plus navigable. |
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A Chalette sur Loing nous prenons la direction d'Orléans par le Canal d'Orléans. C'est peut-être notre voie préférée pour plusieurs raisons. Certes le chemin de halage le long du canal jusqu'à Orléans est parfois étroit mais sauvage, agréable et pratiquement sans pollution. C'est la route officielle des Pélerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle. |
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Ecluse de Sainte-Catherine entre l'écluse de la Folie (2.1km) et l'écluse de Machot (3.9 km). |
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Saint-Maurice sur Fessard |
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Ecluse de Marchais Clair entre l'écluse du May et l'écluse de Chanzy. |
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Chevillon-sur-Huillard et une petite pose café avec les habitants du village. |
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La maison éclusière de Choiseau. Un ancien entrepôt est contigu à la maison. Ici l'écluse dite du Canal de Mahieu date du XVIIIème siècle. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques. Lors de sa restauration, des photographies sur son ingénierie ont été réalisées. |
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Ecluse du Gué des Cens |
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A Vieilles-Maisons sur Joudry, au hameau de Grignon, au temps des mariniers, en 1825, grand nombre de bateaux transporte du bois de chauffage et des tonneaux de vin, d'eau de vie ou de vinaigre. Quelques bateaux acheminent des ardoises, des fruits du sel. On voit même parfois de longs trains fluviaux transportant du bois de charpente. Toute cette marchandise vient d'Orléans et des villes en aval de la Loire. Le port de Grignon attend de nombreux chargements de bois en provenance des exploitations forestières.
Le déclin de ce type de transport commence à s'amorcer avec le chemin de fer en 1847, puis s'accentue avec l'automobile au XXème siècle.
Au XIXème siècle, une période annuelle et légale de chômage était fixée par décret national. La navigation s'arrêtait en général entre le 15 août et le 20 septembre.
Ce mode de transport est peu polluant.
Grignon est un de nos lieux préférés du canal d'Orléans car très représentatif et authentique.
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Les pierres de l'ancienne écluse du milieu de Grignon sont liées par des crampons de fer. |
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En l'an 2015, les maisons éclusières sont devenues des habitations, l'hôtel-auberge ainsi que la boulangerie sont fermés. Ils ont emmenés avec eux les histoires d'antan, une autre vie, une autre ambiance, une autre atmosphère. Les écluses ont cessé de fonctionner sur le canal désaffecté.
Après avoir regardé de vieilles cartes postales, nous nous sommes assis à l'ombre des platanes pour écouter le vent disperser les premières feuilles d'automne. Avec notre imagination pendant un bref instant la vie est revenue avec des mariniers en attente de passer un Berrichon dans l'écluse. Jeanne venait d'acheter son pain pendant que Jean écrivait une carte postale à la terrasse de l'auberge. L'aubergiste sert un café en terrasse en sifflotant et observant l'arrivée d'un "Bâtard" transportant 120 tonnes de bois. Renée attend depuis plusieurs heures la "Bonne Nouvelle", ce bateau Evangélique. Mais les feuilles sont encore tombées et le site est redevenue désert de vie humaine, attestant d'un temps révolu, d'un temps ancien. Ce n'était qu'un rêve de voyage.
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Pas très loin du village de Chatenoy, nous longeons le Canal d'Orléans près d'une zone d'étangs. Pas moins de six étangs connus : Etang de la Noue Mazone, étang du Gué des Cens, étang des Bois, étang d'Orléans, étang du Gué l 'Evêque et l'étang de Torcy. |
Nous sommes dans une zone appelé bief de partage. L'altitude est constante à 124 mètres pendant 19 kilomètres. Nous passons du versant Seine au versant Loire. Le bief de partage permet l'alimentation en eau du canal. Les étangs des environs alimentent en eau le canal. |
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Sury-aux-bois compte au début du XIXème siècle un port économique avec près de 3000 bateaux qui passent ici chaque année. Des records de transport de céréale. A partir de 1842, les charges s'alourdissent, le halage avec les chevaux est autorisé. Cependant la ligne de chemin de fer Orléans-Paris est terminée en 1843.
En 1954, la navigation commerciale sur le canal d'Orléans est désormais interdite. |
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Combreux avec une ancienne écluse et un magnifique château privé. A proximativement à mi-chemin entre Montargis et Orléans, le village permet une étape possible dans un hôtel ou dans un camping au bord de l'étang de la Vallée. |
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L'écluse du Moulin Rouge. |
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L'élégant château de Vitry-aux-loges. Au départ de l'écluse, un grand nombre de randonnées pour cyclovététistes est indiqué. |
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Ecluse de la Chênetière à 3 km de l'écluse de Vitry-aux-loges. Non loin, le massif d'Ingrannes se couvre des couleurs automnales. Le bonheur du photographe avec des essences différentes qui déclinent des dégradés de rouges, jaunes, ocres, marrons et verts. |
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Fay-aux-loges, l'usine élèvatrice fut achevée en 1912 et ne servit seulement que 10 ans, les bateaux se faisant plus rares. L'usine est une centrale à charbon qui alimentait douze stations de pompage d'eau et permettait donc le bon fonctionnement des écluses du canal.
L'ancien port de Fay était proche des carrières de calcaire et des exploitations de bois en forêt d'Orléans. La verrerie utilisait les transports fluviaux pour expédier ses productions.
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Le village de Donnery possède encore une ancienne écluse opérationnelle sur le canal d'Orléans. |
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Le village de Chécy à 10 km d'Orléans, après l'écluse de Mardié, possède des hébergements et un petit camping communal calme et agréable en bord de Loire. Au port de Pont-aux moines, au XVIIème siècle, près de 2000 bateaux transitent et acheminent 75000 tonnes de marchandises par an. |
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Combleux, charmant village à quelques kilomètres à l'Est d'Orléans, avec ses barques d'une époque où la Loire était encore navigable. Ces bateaux chargés de sel remontaient le fleuve. Ici, le canal d'Orléans naît jusqu'en 1878 sur la Loire.
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Les caprices du fleuve et les raisons économiques de l'époque incite le ministre Freycinet a ordonner la modernisation des voies navigables en 1879. Le canal est donc prolongé de 5 km de Combleux jusqu'à Orléans. Aujourd'hui, il n'est pas toujours bien entretenu et s'assèche à cause d'infiltrations par le sol. Le halage est cependant praticable et utilisé par les cyclistes.
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Cette partie de canal longe la commune de Saint-Jean-de-Braye et la Loire. Au lever du soleil, les hérons gris et les cormorans sont dèjà à la pêche.
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Orléans, La cathédrale Sainte Croix d'Orléans est l'une des plus belles cathédrales de France. Elle fut édifiée dans le style Gothique au XIème siècle.
L'hôtel des Créneaux fut le premier hôtel de ville d'Orléans. Il fut construit au XVIème siècle dans les styles gothique et Renaissance. En face, les maisons Sancier et de la Pomme sont comtemporaines d'Henri IV.
Le passé de la ville d'Orléans est très riche. Orléans fut sucessivement une place forte gauloise, un port de Loire important au Moyen-Âge et une grande ville royale.
Tous les ans, le 8 mai, les fêtes de Jehanne d'Arc remémorent la délivrance de la ville en 1429.
Tous les 2 ans, en septembre, le festival de Loire rassemble un grand nombre de bateaux.
L'aménagement des quais de Loire et de l'écluse du canal de la Loire date de 2007.
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D'orléans à Tours l'EuroVelo 3 est commun à la Loire à vélo et à l'EuroVelo 6.
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